
Stefan Zweig – Magellan: À la fin du XVe siècle, le commerce des épices venant des mers de l’Extrême-Orient vaut de l’or. Leur acheminement vers l’Europe est long et périlleux. Le capitaine portugais, Fernand de Magellan (vers 1480-1521), acquiert la certitude qu’il existe une voie plus courte vers ces « Indes Orientales », en naviguant toujours vers l’ouest. Ce que Christophe Colomb n’a pas accompli, il le réalisera pour le compte de la couronne de Castille.
En août 1519, il quitte Séville avec 5 navires et 237 membres d’équipage. En septembre 1522, seuls 18 marins sur un navire en ruine reviennent à Séville, sans Magellan. Le plus grand voyage sur mer jamais accompli est achevé. La voie vers l’ouest est trouvée et la preuve de la rotondité de la terre est établie. Un des plus grands exploits de tous les temps raconté avec brio par Stefan Zweig, basé sur des sources historiques mal connues au moment de sa rédaction. Une biographie ionnante qui révèle bien des surprises.
Stefan Zweig (1881-1942) est un écrivain autrichien auteur de nouvelles – dont La Confusion des sentiments, publiée par la BNR – de pièces de théâtre, poésies et de nombreuses biographies. Au fil de ses rencontres – il fut ami avec Freud, Arthur Schnitzler, Romain Rolland, Richard Strauss, Émile Verhaeren – de ses nombreux voyages et du développement de son extraordinaire carrière d’écrivain, Zweig reste cet homme modeste, qui doute de lui et de son talent. La montée du nazisme met à mal sa carrière et sa vie en raison de ses origine juives. Il se réfugie en Angleterre en 1934 d’où il fera un voyage au Brésil, au cours duquel il écrit présent ouvrage sur Magellan. Revenu en Angleterre, naturalisé, il retourne au Brésil où il écrit, en 1941, Le Monde d’hier, une réflexion sur la société d’alors dans le contexte de la montée de l’extrémisme. Il mettra fin à ses jours un an plus tard.
Téléchargements : DOC/ODT